Actuellement, la construction d’une maison individuelle à tendance à suivre les normes écologiques dans la consommation de l’énergie. En effet, tous les cinq ans nous passons à des nouvelles technologies de plus en plus performantes.
Les maisons neuves consomment de moins en moins d’énergie et de moins en moins polluant. Et tout cela dans le but d’atteindre le protocole de Kyoto signé en 1997 visant à réduire d’un quart les émissions de gaz à effet de serre.
Il faut donc que la maison individuelle arrive à produire de l’énergie et en consomme moins pour son fonctionnement.
Avant de passer à la maison à énergie positive, il est nécessaire d’avoir une base idéale qui est la maison passive. C’est en quelque sorte l’intermédiaire entre la maison actuelle et la maison à l’énergie positive.
La maison passive est beaucoup plus performante en terme énergétique que les maisons construites sous la réglementation thermique actuelle, en consommant moins de 20% d’énergie par rapport à une maison construite suivant la RT2012.
Elle limite au maximum la consommation énergétique en utilisant l’énergie solaire, optimisant sa consommation grâce à une isolation des murs et des menuiseries très performante, sans ponts thermiques, ainsi que grâce à une exploitation optimale de la ventilation.
La maison est construite selon une architecture qui privilégie le bioclimatique en misant sur la ressource de l’énergie solaire captée par les vitrages. D’où la prise en compte de la disposition et de l’implantation de la maison lors du dépît du permis de construire.
Ainsi, les chambres et le séjour sont orientés vers le sud et les autres pièces comme le garage, cellier, buanderie sont au nord.
Les maisons passives et Bépos, selon la norme Bépos-Effinergie 2013 qui régit la construction d’un bâtiment à énergie positive, doivent être parfaitement isolées.
Cette isolation se définit par la résistance thermique du mur et l’utilisation de bétons spécialement conçus pour les maisons Bépos ainsi que par la pose de menuiseries très performantes, ayant un facteur solaire supérieur à 50 % , garantissant ainsi un excellent apport solaire et une faible déperdition. Ainsi, elles doivent être équipées d’une protection solaire pour l’été.
Concernant le système de chauffage, on peut envisager toutes les options : plancher chauffant à basse température, pompe à chaleur, poêles ou chaudières à granulés…
Pour chauffer toute la maison, il suffit de mettre la poêle au centre de la maison et d’assurer son étanchéité par rapport aux prises d’air extérieur ( à relativiser pour une maison à étage qui nécessitera certainement un chauffage d’appoint à l’étage).
Pour avoir l’eau chaude, on peut utiliser un ballon thermodynamique, ou, encore mieux, des panneaux solaires thermiques
Par rapport au maison classique, la maison à énergie positive est plus chère, car elle est conçue à partir des matériaux plus sophistiqués et nécessitent plus d’attention lors des travaux. Son coût dépasse ainsi de 20 % une maison construire sous RT2012 à ce jour. La différence entre le surcout à l’achat et les économies gagnées lors du fonctionnement sont donc à analyser.
La maison à énergie positive
On appelle maison à énergie positive, une maison capable de produire de l’énergie pour son fonctionnement. La production voltaïque fournit les besoins en électricité et l’eau chaude sanitaire peut être acquise à partir des panneaux solaires thermiques.