La réglementation environnementale 2020 dite RE 2020 devait entrer en vigueur le 1er janvier 2021. Sa mise en application a été repoussée d’un an. Elle remplacera la RT 2012 et ira plus loin dans les exigences environnementales concernant les constructions neuves, sur le plan de la réduction de l’impact écologique. Moins gourmandes en énergie, elles devront être parfaitement isolées et produire elles-mêmes de l’énergie. Voyons en détail ce que cette réglementation thermique va changer.
La RE 2020 est une source de questionnement pour beaucoup d’entre nous.
L’impact environnemental, un nouvel aspect considéré par la réglementation thermique 2020.
La consommation des appareils domestiques contrôlée.
L’objectif ambitieux consiste à faire de la France un pays neutre en carbone, d’ici 2050. C’est pour cette raison qu’elle reprend les principes de la RT 2012, mais va plus loin. La RE 2020 tient compte du changement climatique mondial.
Parmi les différences existant avec la RT 2012 figure le traçage des matériaux utilisés pour la construction des bâtiments, afin de considérer leur impact sur l’environnement.
Comme celle-ci, elle réglemente l’isolation thermique des bâtiments, la consommation d’électricité, d’eau et de chauffage. La nouveauté tient dans le fait qu’elle prendra également en compte la production d’énergie et l’impact sur l’environnement.
Ce qui signifie que la consommation des appareils domestiques sera contrôlée, afin que leur consommation soit intelligente et la moins élevée possible. D’où l’introduction de la domotique dans les maisons, pour une gestion automatique des différents équipements et une amélioration de leurs performances.
La notion de maison à énergie neutre ou positive, un autre pilier de la RE 2020.
Une règlementation qui tient compte du changement climatique mondial.
Alors que la RT 2012 limitait la consommation annuelle à 50 kWh par mètre carré et par an, la consommation énergétique de tous les bâtiments neufs devra être, avec l’application de la RE 2020, encore réduite. Cette dernière prévoit en effet d’abaisser le seuil maximal pour le Bbio de 30% par rapport aux exigences de la RT 2012.
De plus, la RE2020 introduit un nouveau seuil maximal d’émission carbone par m2 et par an pour le chauffage des maisons individuelles, rendant difficile de maintenir l’usage du gaz ou d’autres énergies fossiles.
Cette RE 2020 favorise également les matériaux biosourcés (bois, ouate de cellulose, liège, etc.) au détriment du béton, considéré comme énergivore.
Enfin, le chauffage électrique fait son grand retour grâce au changement de coefficient entre Énergie primaire et secondaire.
Vous l’aurez compris, la RE 2020 mise sur les énergies décarbonées tout en améliorant la qualité du bâti et de l’isolation.
Par contre, la RE 2020 n’impose pas la construction d’une maison passive ou BEPOS (bâtiment à énergie positive), c’est-à-dire produisant plus d’énergie qu’ils n’en consomment.
La prise en compte des changements climatiques, pour le confort également.
Le confort de se protéger des épisodes de forte chaleur.
Par ailleurs, la RE 2020 tient compte de l’inconfort occasionné par les épisodes de forte chaleur de plus en plus fréquents et longs.
L’isolation, ainsi que les appareils de régulation thermique, ne devront donc plus seulement protéger du froid, mais également du chaud.
Rafraîchir l’atmosphère n’est plus considéré comme un luxe, et l’alternative à la climatisation énergivore a été trouvée, notamment par le biais des pompes à chaleur réversibles.